CONFERENCE - CONTEE
Lorsque Charles Perrault publia « Le petit Chaperon Rouge » en 1697,
... il était sans doute loin de se douter que son conte trouverait une forme de réalité près de 70 ans plus tard dans des attaques cruelles et féroces perpétrées par une bête insaisissable dans le Gévaudan entre 1764 et 1767.
Dans un magazine on illustre un texte par des images, des photos ;
Dans un magazine on illustre un texte par des images, des photos ;
iciles contes et les histoires de Martine Mangeonvont donner vie à l'enquête réalisée
parAlain Bonet,historien et conférencier.
13 novembre 2018
Soirée-conférence au Soleil de la Butte : si la Bête du Gévaudan m’était magistralement contée par Martine Mangeon et Alain Bonet
Cristina Marino - Le Monde
Imaginez un cours d’amphi ou une conférence à l’université où, au lieu de faire défiler avec un rétroprojecteur des images ou des fichiers de présentation P.Point, on vous raconterait des histoires pour illustrer le propos scientifique ou historique de l’intervenant(e). C’est à cet exercice insolite et convaincant que se sont prêtés la conteuse M. Mangeon et l’auteur-chercheur A. Bonet (mentionné à une ou deux reprises dans cet article d’Ouest-France consacré à la Bête du Gévaudan) à l’occasion du premier rendez-vous mensuel de novembre.
Dès les premiers mots de son exposé, on sent qu’Alain Bonet maîtrise parfaitement son sujet. Il est l’un des meilleurs spécialistes en France de la Bête du Gévaudan à laquelle il a consacré une biographie historique, intitulée Gévaudan : petites histoires de la grande bête et coécrite avec Benoît Baud’huin (aux éditions Ex Æquo)…
…On aurait pu facilement rester des heures entières à l’écouter parler de ce fait divers historique transformé en légende au fil des siècles (...) Et ce d’autant plus aisément que les interventions contées de M. Mangeon ont apporté régulièrement des respirations et des pauses…
S’appuyant sur les nombreuses légendes et mythes forgés au fil du temps autour de toutes ces « bêtes dévorantes », elle a varié les formes de ces parenthèses imagées et imaginaires dans le discours scientifique et historique de l’auteur-chercheur : lecture d’extraits de poèmes consacrés à la Bête du Gévaudan par des écrivains de l’époque ; narration de contes traditionnels …; un récit particulièrement réussi où elle se place du point de vue de la créature elle-même et raconte, à la première personne, ses envies et ses goûts (notamment pour la cervelle, les joues et surtout le sang, de ses victimes, tout un programme !).
Dès les premiers mots de son exposé, on sent qu’Alain Bonet maîtrise parfaitement son sujet. Il est l’un des meilleurs spécialistes en France de la Bête du Gévaudan à laquelle il a consacré une biographie historique, intitulée Gévaudan : petites histoires de la grande bête et coécrite avec Benoît Baud’huin (aux éditions Ex Æquo)…
…On aurait pu facilement rester des heures entières à l’écouter parler de ce fait divers historique transformé en légende au fil des siècles (...) Et ce d’autant plus aisément que les interventions contées de M. Mangeon ont apporté régulièrement des respirations et des pauses…
S’appuyant sur les nombreuses légendes et mythes forgés au fil du temps autour de toutes ces « bêtes dévorantes », elle a varié les formes de ces parenthèses imagées et imaginaires dans le discours scientifique et historique de l’auteur-chercheur : lecture d’extraits de poèmes consacrés à la Bête du Gévaudan par des écrivains de l’époque ; narration de contes traditionnels …; un récit particulièrement réussi où elle se place du point de vue de la créature elle-même et raconte, à la première personne, ses envies et ses goûts (notamment pour la cervelle, les joues et surtout le sang, de ses victimes, tout un programme !).
COLLECTER
Un acte qui commence par quelques questions : Pourquoi ? Qui ? Quoi ?
Où ? Comment - ????
Étymologiquement conte vient du latin computare qui signifie "dénombrer", "tenir une liste".
Initialement le conte est un récit qui se transmet, dans le temps, par l'oralité.
« Collectage » est l’expression usitée par ceux qui « collectent » la « mémoire orale ».
Collecter
Partir du début du commencement
- l’historique,
- le culturel et l’identitaire (richesse et caractère unique)
- le social,
- le technique,
- l’archivistique
« Collectage » est l’expression usitée par ceux qui « collectent » la « mémoire orale ».
Collecter
Partir du début du commencement
- l’historique,
- le culturel et l’identitaire (richesse et caractère unique)
- le social,
- le technique,
- l’archivistique
Sous forme de conférence-contée, la conteuse
vous entraîne sur le chemin du rapport « humain », entre collecteur et « collecté », des « contes » étayant ses propos.
vous entraîne sur le chemin du rapport « humain », entre collecteur et « collecté », des « contes » étayant ses propos.
